Journaux ivoiriens à revoirINVESTIGATION 

Côte d’Ivoire: Il faut revoir le traitement des compte-rendus de certains journaux dans le traitement de leur information.

Tant que certains journaux n’arrêteront de faire des traitements de faveur, pour plaire à leurs mandants, certains d’entre eux, seront toujours considérés comme des mendiants et prostitueront cette belle corporation.

Les journaux à la solde de certaines personnalités politique ?

Sans aucune exception, c’est sidérant ce qui se passe en Côte d’Ivoire, dans le traitement de l’information par certains journalistes. A la suite de la conférence de presse que M. KKB animée le mardi 7 juillet 20 et du relais de ce que certains quotidiens s’en sont faits, nous interpelle tous.

Un journaliste a pour vocation, d’informer, d’orienter, d’instruire et se substituer aux hommes politiques, c’est à la rigueur des fautes professionnelles lourdes, pour lesquelles, les responsables devraient sanctionner leurs reporters. Mais ici, ce sont les hommes politiques qui sont les directeurs de publication, des rédacteurs en chef.

Est-ce qu’un journaliste peut-il se permettre d’insulter ? On peut prendre parti, mais de manière violée. Et que feront les hommes politiques ? Ne sont-ils pas là pour se défendre à travers leurs tribunes habituelles (conférences de presse, meetings, réunions, interviews, ect) ?

Ils oublient pour ceux qui ont pris parti pour leurs mandants, qu’à cette conférence de presse, il y avait d’autres journalistes qui ont rendu simplement compte sans émotion. Le faisant pour ceux qui en ont pris parti, quel message veulent-ils que l’opinion garde de leur présence à cette conférence de presse ?

A cette période sensible où la vie de la nation se tient sur du fil à rasoir où les journalistes doivent participer à l’équilibre sociopolitique, si certains d’entre eux, veulent mettre de l’huile sur le feu, il appartient aux organes régulateurs de les mettre à l’ordre du jour.

Si le PDCI RDA et son président Bédié, ont été indexés dans les propos de KKB, il appartient à la direction de ce parti ou aux communicateurs du président Bédié, de prendre position, soit pour attaquer, se défendre ou porter plainte.

Cette erreur de mission commandée, on la retrouve quasiment dans tous les journaux ivoiriens et ce n’est pas normal et professionnel.

Souvenons-nous du rôle joué au Rwanda par la radio des mille collines dans le génocide rwandais. Les médias ont un rôle important à jouer auprès des populations et les titres des journaux à la suite des reportages, ne sont pas de nature à participer à l’équilibre et à la paix.

Il faut revoir l’écriture car dans 4 mois, les ivoiriens éliront leur président, il n’appartient pas aux journalistes de prendre des positions politiques à la place des hommes politiques.

                                                                  Joël ETTIEN

           Directeur de publication : businessactuality.com

Related posts

Leave a Comment